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La conférence mondiale de Durban contre le racisme

Au sortir des horreurs de la seconde guerre mondiale, les auteurs de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme,  avaient émis le v½u que plus jamais le monde ne serait témoin de persécutions fondées sur la race, et avaient énoncé que chacun, sans distinction de couleur, de race, de sexe, de langue ou de religion, pourrait se prévaloir des droits de l’homme et des libertés fondamentales.

Plus de 60 ans plus tard, force est de constater que malgré quelques succès, que les formes d’intolérances fondées sur des idées de supériorité et en direction de minorités, de peuples indigènes ou de travailleurs migrants se sont accrues ou sont réapparues.

Face à ces recrudescences, la Conférence Mondiale contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance qui y est associée, et qui s’est tenue à Durban en Afrique du Sud en septembre 2001, a constitué une occasion pour se concentrer sur les étapes pratiques pour lutter contre le racisme et a émis des recommandations en vue de combattre les préjugés et l’intolérance.

Les échanges entre les Etats membres, des Institutions spécialisées et des Organisations non gouvernementales ont aboutis à une déclaration et un programme d’actions incluant des mesures en matière de prévention et d’éducation, de recours et de réparations ou visant à de meilleures coopérations et de renforcement des mécanismes de collaborations pour lutter contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance qui y est associée.

Affiche Conférence mondiale de Durban contre le racisme
Affiche de la Conférence de Durban

Articles 13 et 14 de la Conférence de Durban contre le racisme

A l’occasion de cette conférence, il a été reconnu « que l’esclavage et la traite des esclaves, en particulier la traite transatlantique, ont été des tragédies effroyables dans l’histoire de l’humanité, en raison non seulement de leur barbarie odieuse, mais encore de leur ampleur, de leur caractère organisé et tout spécialement de la négation de l’essence des victimes » ,

que « l’esclavage et la traite des esclaves constituent un crime contre l’humanité et qu’il aurait toujours dû en être ainsi, en particulier la traite transatlantique, et sont l’une des principales sources et manifestations du racisme, de la discrimination raciale, de la xénophobie et de l’intolérance qui y est associée, et que les Africains et les personnes d’ascendance africaine, de même que les personnes d’ascendance asiatique et les peuples autochtones, ont été victimes de ces actes et continuent à en subir les conséquences ».


C’est donc dans cette reconnaissance , affirmée au niveau international, des racines historiques des maux actuels que sont le racisme, la xénophobie et les discriminations, que le projet de « la route des abolitions de l’esclavage et des Droits de l’Homme » a assis sa référence et son lien avec la politique prônée par les Nations Unies et de sa Charte Universelle des Droits de l’Homme, élaborée par René Cassin, fils spirituel de l’Abbé Grégoire.


Informations sur la conférence : http://www.un.org/french/WCAR/

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